Chronique diffusée dans le café de la presse du vendredi 12 mars 2021 sur radio pulsar : http://www.radio-pulsar.org/emissions/thema/le-cafe-de-la-presse/
Bonjour à toutes et à tous c’est Yourigan pour la Nouvelle Réduslip, et aujourd’hui et en cette semaine de journée internationale pour le droit des femmes, nous allons abordé le sujet des violences faites aux femmes, avec un focus sur ce qui se fait dans la Vienne.
Pour commencer cette chronique nous pouvons évoquer les dispositifs répertoriés par la préfectures, à retrouver sur son site web : https://www.vienne.gouv.fr/Politiques-publiques/Securite/Aide-aux-victimes/Aide-aux-victimes. Sur ce site, il y a des numéros de téléphone et des adresses mails de personnes ou organisme vers lesquels peuvent se tourner les personnes concernées. Après on le sait bien, les solutions proposées par notre gouvernement ne sont pas toujours efficaces. Manque de formation dans la police, manque de places au 115 et autres problèmes qui rendent le réel des femmes victimes de violence plus compliqué qu’il ne l’est déjà. Enfin nous rappellerons le 3919 qui reste le numéro de référence sur ce sujet. Maintenant, passons à la suite.
Nous à la Nouvelle Réduslipe, vous le savez on aime l’investigation. Et nous allons vous livrer deux faits étonnants et plutôt récents. Le premier concerne un militant de gauche, se réclamant du féminisme qui a été mis en garde à vue pour violences conjugales. L’homme, interrogé par nos soins nous a déclaré :
« Oui je l’ai frappé, mais il faut savoir que ma femme n’avait de cesse de faire les tâches ménagères. J’ai essayer de la raisonner et de lui dire d’attendre que je les fasse, mais il n’y avait rien à faire. Elle disait que je mettais trop de temps à les faire. C’est un faux argument, elle n’est juste pas assez patiente, voilà tout, alors oui j’ai craqué et je l’ai frappé, mais c’était pour son bien, elle n’est pas assez féministe elle avait besoin que je lui explique, dans le fond je pense que ça lui a fait du bien… »
La femme, que nous avons contacté nous a donné sa version des faits :
« Je me suis trompé sur cet homme, il m’a séduite en me faisant de grands discours sur l’égalité femme/homme. Et moi bêtement je suis tombée dans le panneau. Mais en fait et en pratique il ne fait rien. J’assume toute la charge mentale, et je me retrouve à devoir toute les tâches ménagère si je ne veux pas que l’appartement soit un bordel sans nom… Si je devais attendre que monsieur fasse les choses, c’est bien simple il ne se passerait rien ! »
Sur un autre registre et en restant dans le thème, récemment vous le savez, notre mairesse bien aimée, Léonore Moncoude Plié, s’est cassée les deux coudes en esquivant un chien sur la route en vélo. Si Alain Met La Clayes sous la porte aurait déclaré « moi dans mon SUV ça ne me serait jamais arrivé », propos recueillis par un certain Fred A. la mairie envisagerait de porter plainte contre le chien pour « violence faite à une femme »
Pour conclure sur ce sujet complexe et pour bien lancer l’émission, ce que nous pouvons faire, nous qui sommes des hommes, c’est de souhaiter aux femmes de la Vienne de faire preuve d’un maximum de sororité. Si des femmes ressentent le besoin de ne se retrouver qu’entre elle pour militer, se retrouver, échanger, ou pour une quelconque raison que ce soit, messieurs je vous le demande, dans quel univers cela pose t il problème ? Dans une équipe de foot masculine, il n’y a pas de femmes et cela n’émeut personne. Donc, levez-vous femmes esclaves et brisez vos entraves !
Collectivement, et même s’il ne s’agit que de symbolique, il est certain que la mairie féministe que nous avons à potiers s’inspirera de l’action menée samedi dernier par le collectif 8 mars dans les rues de la ville sur l’appropriation du matrimoine pictavien en renommant des noms de rues et de places pour arriver aux 50% de parité. Nul doute que si la nouvelle équipe municipale travaille avec sérieux, ses élues femmes y mériteront largement leur nom de rues dans quelques années.
Y.G.