Après le double drame des morts israélo-palestiniens et de l’assassinat glaçant d’un professeur picard, les réactions de nos politicien-ne-s, quelque soit leur bord ont été livrées de façon massive sur les réseaux sociaux, comme à chaque événement dramatique. Sur chacune d’entre elles les mêmes éléments de langage reviennent souvent. Ne trouveraient-elles pas la même source ? Enquête.

« pensées émues », « soutien à la communauté éducative », « 3 ans après Samuel Parti », « mes pensées vont au proches de la victime » ces termes reviennent dans toutes les déclarations qui suivent ces événements tragiques. Un exemple avec les députés Jean-Luc Patachon, François Rififi, Alexis Saint-Chinian, Danielle Siphonée, Clémentin Hautaine de LFI (La Force Inaudible), mais aussi Olivier Besance-no-Limit du NPA (Netanyahou n’est Pas notre Ami), ou une députée lambda du PS (Parti Socialtraitre).

De quoi se demander si ces réactions ne proviendrait pas du robot Chat Geppetto, l’intelligence artificielle utilisée par les fainéants qui ne veulent pas travailler leur intelligence naturelle. ?
Une enquête historique montre que ces réactions en chaîne étaient déjà existantes avant l’apparition du robot, puisque dès 2015 avec « Je Suis Charlot » et « Prayer for Paris » les réactions du même type existaient déjà.

Écartons aussi la piste complotiste. Un lecteur, nommé Michel Lambert (le nom a été changé) nous dit « c’est quand même marrant, tous ces politicards nous disent : mes condoléances à la famille et aux proches de la victime. Moi je souhaite des condoléances aux gens que je connais. Ça veut donc dire que ces politrucs ils connaissaient la victime avant qu’elle soit victime. Ils ont donc fomenté cet assassinat exprès pour nous faire mariner. Tous les mêmes. CQFD. Mais excusez moi je retourne sur ma station météo je suis sur le point de démontrer l’existence des chemtrails ».

Laissons de côté ces affabulations qui ne résistent pas à une analyse matérialiste de la situation. Les hommes et femmes politiques, passé un certain niveau de professionnalisation, tel que des députés, sont trop occupés à boire des vins d’honneurs dans des cérémonies officielles sont donc dans l’obligation de recruter des assistants pour tenir leur compte de réseaux sociaux. Même les khmers rouge-verts-islamogauchistes-crudivegan-pro-Hamas de LFI (La Force Inaudible). Et la plupart d’entre eux ont fait Science Po, donc font partie de la même classe sociale quelque soit leurs idées politiques. Ainsi il et elles ont des intérêts communs et partagent es mêmes codes, les mêmes éléments de langage, les mêmes convenances. C’est ainsi qu’ayant suivi les mêmes cours du commu-niquage, ils disent les mêmes banalités voire les mêmes âneries, notamment sur les proches de la victime qu’en général ils ne connaissent pas et dont leur existence ne les empêche pas de dormir.

On ne peut plus faire dans l’artisanal, sinon on y laissera notre santé

Une assistante parlementaire

Nous sommes donc allé rencontrer une de ces petites mains qui officie pour un député NUPES (Nouvelle Union Pour Edulcorer les Soulèvements) pour connaître ses conditions de travail.

« Écoutez, le travail d’assistant parlementaire est très dur, avec les séances de débat à rallonge il est pas rare que nous travaillons en 3*8, ou avec des plages de repos non conformes au droit du travail : par exemple se coucher à 3 h du matin dans le dortoir du palais Bourbon pour se lever à 8 h et assister notre député dans le travail de commission. Nous aussi on a le droit d’améliorer nos conditions de travail. C’est pour ça qu’on a externalisé le travail de rédaction des communiqués à une usine. On ne peut plus faire dans l’artisanal, sinon on y laissera notre santé. On s’est donc organisé avec tous les assistantes des autres partis pour créer la même fabrique à communiqués. Il n’y a que l’emballage et la marque qui change, un peu comme pour les produits génériques de marque magasin. »

En effet nous avons constaté que les marque de Cola ou d’eau gazeuse générique d’un certain nombre de chaînes de supermarché est produite dans la même usine située dans le Loiret.
Rares sont les communiqués fabriqués encore artisanalement en circuit court tel que celui de ce syndicaliste enseignant.

Cette industrialisation monopolistique ne pourrait-elle pas causer une uniformisation de la saveur politique des communiqués ?

« Écoutez, en cette période d’inflation, il est normal de nourrir le petit peuple avec des produits corrects et bon marché ».

Edwy Plein-Air