Vous avez sans doute suivit ces affaires de première importance concernant les mutilations faites dernièrement à nos fidèles esclaves amis les chevaux (voir par exemple ici pour plus d’informations) qui ont lieu depuis quelque temps maintenant. Ces mutilations en série seraient même peut être en train de se transposer aux vaches (voir ici). Et bien, chose inquiétante, le week-end dernier ce ne sont pas moins de dix chatons qui ont été retrouvés, abandonnés et enfermés dans des sacs. Enquête.
Il est des informations que les médias se doivent de transmettre à la population, elles sont de premières importance et doivent donc occuper une place à leur mesure dans la presse. A la Nouvelle Réduslip nous pensons que les faits d’hiver, bien que nous soyons encore en été, donnent une certaine lecture de la société et qu’il n’est pas inintéressant de les relayer, d’en faire leur promotion. Bien sûr il est possible de nous dire que ce ne sont pas des informations pertinentes, que tout le temps perdu à raconter cela, on ne parle pas des vrais sujets, de ce que les capitalistes ne souhaitent pas voir paraitre dans leurs journaux qui leur appartiennent à eux et pas à nous (voir ici). Et bien peut-être, mais nous on fait comme les autres, que voulez-vous, on s’aligne. Revenons à nos chatons.
Le weekend dernier donc, 10 chatons ont été retrouvés, 5 par 5 dans des sacs en plastique. Est-il possible de dresser un mode opératoire de cette macabre opération ? Pour le premier groupe de chaton retrouvé, les chatons étaient tous les 5 dans un même sac. Dans le deuxième cas, les chatons ont été retrouvé individuellement dans de petits sacs en plastique. Pour ce deuxième groupe de petits félins, les pompiers ont dû sectionner le container de verre dans lequel les chats avaient été déposés. Il est possible que ces deux actes soient liés, cependant la différence nette de mode opératoire laisse penser que ce sont deux personnes différentes qui ont opérées.
Dans ce genre de sombre affaire en série, il est toujours nécessaire de se demander si les personnes qui font ces actes ne sont en recherche d’attention. Peut être ont elles lu dans la presse le relais d’une affaire et se sont dit « si je veux qu’on parle de moi, j’ai juste à faire la même chose, ça a l’air à ma portée, je peux le faire et on ne me retrouvera pas ». C’est aussi pour cette raison qu’il faut relayer les faits d’hiver, afin de trouver toutes les personnes qui pourraient avoir un comportement inadapté, les inciter à passer à l’acte pour ensuite pouvoir les mettre en prison. Après tout, si on augmente le nombre de place en prison et qu’on en donne la gestion au privé c’est bien pour les remplir, non ?
Au cours de notre enquête nous avons retrouvé l’un des auteurs de l’un de ces actes abjects. Nous lui avons demandé les raisons qui l’ont poussé à agir de la sorte, nous l’appelleront Bernard dans le suite de notre entretien.
Bernard : « J’ai en moi une fibre écologiste, je suis sensible aux problème de la planète. Le problème c’est que j’ai peu de moyen. J’ai lu sur internet que les chats posent un réel problème pour les oiseaux et qu’ils sont beaucoup trop nombreux. Le problème c’est que j’ai pas les sous pour faire stériliser ma chatte, 100€ c’est trop cher, alors ma solution c’est de tuer les chatons à la naissance. Certains me diront que c’est cruel, mais c’est moins cher. »
Y.G. : « Vous comprenez que ce comportement peut choquer les amis des animaux ? »
Bernard : « Oui je peux comprendre, mais en même temps, je pense aux oiseaux. Quand je décide de tuer ces chatons en les mettant dans un sac poubelle, je pense aux oiseaux que j’ai mécaniquement sauvé. Le problème c’est qu’ils ont été sauvés, et qu’ils mangeront donc des oiseaux, même s’ils sont stérilisés. J’aurai peut être dû les tuer à coup de pelle mais je ne m’en sentais pas la force. Moi ce que j’aimerais c’est que la ville ou l’agglomération prenne en charge les frais de stérilisation, au moins pour les personnes qui comme moi n’ont pas les moyens de stériliser leur chatte ».
Y.G. « Mais dans ce cas, pourquoi ne pas tuer votre chatte ? »
Bernard : « C’est devenu un membre de la famille aujourd’hui, elle est si gentille, ça me fendrait le cœur de lui faire du mal, vous comprenez ? »
Oui.
Y.G.