Peut-être avez-vous vu lu l’article de Médiaprout (abonnez-vous) sur un grave sujet de fichage de militantes et militants politiques. Et bien dans le monde imaginaire de la NRSLIP aussi une histoire similaire est arrivée. Décryptage.
Vous militez à gauche en pictavie ? Vous avez sûrement eu souvent affaire à des militants du POI (Parti Obnubilé par l’Infiltration) ce micro-parti trotskyste lambertiste, qui vient infiltrer les autres partis pour en détourner les militants perdus afin de remplir leur secte.
Coutumier de la conversion de militants et militantes tristes qui ont des soucis personnels (isolement, addictions diverses, vieillesse-naufrage, superstition, furoncles, intolérance au homard et au poil de végétarien …), ce parti quasi-sectaire a décidé de faire un fichier de militants et militantes jugées ennemies car ne militant pas selon leur vision révélée du monde.
Ce scandale, dont les lanceurs d’alerte seront gardés secrets, (aussi secret que ce parti trotskyste reçoit de l’argent américain … dans la continuité de Force Oubliée en 1947), est d’ampleur nationale. Il suffit de lire l’analyse très précise des signataires d’une tribune « anti Adrien Quandjebasmafemme » citée par l’arricle de Mediaprout. Avant toute chose, comme souvent dans les écrits religieux, la syntaxe est approximative, la vérité n’est pas l’objet principal. Et les affabulations sont nombreuses. Nous citons cette analyse : «ils sont anciens candidat (…2,29%), animateurs ou ex-animateurs de GA (… 6,18%), ou militants (… 91.53%) ». Nous ne reviendrons pas sur l’absence de « s » à « candidat » après « anciens ». Nous renverrons les auteur·ices de ce document vers un cours de français facile sur le pluriel. Ce qui est notable dans ce document c’est le non-emploi de l’écriture inclusive. Pourtant, nous savons que parmi les « anciens candidat » certaines sont des femmes. Il en est de même pour les « militants » qui sont de source sûre des militantes. Les auteur·ices de cette note feraient-iels l’hypothèse que le masculin l’emporte systématiquement sur le féminin ? En même temps ils défendent corps et âme un homme qui a giflé sa femme.
S’agissant de la Vienne (86), le document fait une liste détaillée des signataires. Nous y apprenons par exemple que Grabin Planet « aime autant la lumière qu’un panneau photovoltaïque ». Ces propos sont rapportés par Axel Tricotage à l’auteur·ice du document. Le document liste même une personne qui n’a pas signé la tribune anti AQ, parce qu’elle a partagé une fonction d’animation avec Grabin. L’auteur·ice de ce document n’hésite pas à tordre la réalité et à faire jouer le rôle du méchant à Liberty Valente, ancien candidat Nupes-Lfi du far south du département. Quand on sait que Liberty Valente a porté à bout de bras et quasiment en solitaire la FI dans le 86 entre 2019 et 2021 c’est tout de même affligeant de lire autant de mauvaise foi. Nous savons de source sûre que cette information est un mensonge. Les propos tenus par cette dame sur cette boucle de discussion étaient totalement inacceptables. Dans cette analyse, nous apprenons le parcours politique rêvé par l’auteur·ice de ce torchon de Valérie Soupognon, candidate de la 2e circonscription de la Vienne aux précédentes législatives. Les élucubrations de l’auteur·ice – enquêteur·ice du POI lui attribue des prises de positions tout aussi fictives que son parcours politique partiellement imaginaire quoi que très détaillé. Il y a des détails, souvent imaginaires, des commentaires et des extrapolations douteuses pour les 14 personnes qui sont fichées par le POI dans la Vienne.
Leur demandant pourquoi ils ont fait ça « c’est des militants bien dans leur peau c’est juste un fichier qu’on envoie au national pour leur dire qu’eux c’est pas la peine d’essayer de les détourner. Ça nous fait gagner du temps, et le temps c’est de l’argent américain dont on peut se passer » affirme Bernard Sorgho militant. « Pour nous avant de boire un café avec les autres camarades de gauche après une manif, et avant d’aller parler au quidam il faut lire 400 pages de l’exégèse du Kapital par le camarade Blondel du Libre Pansement Nous avons fait ce travail dans le cadre d’une centralisation nationale. Nous sommes les taupes, les yeux et les oreilles des commandeurs », ajoute Christophe Poids.
Soulignant le caractère grave de tenir un fichier sur la vie privée des militants et de leur famille (tel Abel Petit-crade fiché comme « issu d’une famille communiste « ) une militante réfute « boh ça va. On a pas dit qu’il était homosexuel ou juif » nous dit Céline Covidée militante fraîchement convertie tant aux valeurs du parti, qu’aux règles élémentaires de savoir vivre. « on n’a pas inventé tant d’information que ça, c’est des trucs qu’on nous a dit, je ne sais plus qui, mais ça avait l’air vrai ».
Pourquoi cet esprit de secte ? Les partis d’extrême-gauche sont nombreux mais celui-ci contrairement à d’autres ne cherchent pas tant à s’adresser au grand public mais plutôt à s’adresser aux militants et militantes pour les détourner des luttes sociales. N’hésitant pas à faire des réunions dans les réunions de réunion de commission des mouvements politiques de gauche pour faire perdre du temps à tout le monde.
Se démultipliant de plus avec tout un tas de faux-nez : Comité de Résistance et de Grosses Quéquettes, le Libre Pansement, leur journal Inaction Ouvrière, le syndicat FO (force oubliée). Et en parti trotskyste, tradition oblige, il scissionne et re-scissionne. C’est ainsi que le POI a donné naissance au POIDS (Parti Obnubilé par l’Infiltration la Délation et les Salmigondis) la POISSE (Parti Objectant Ironiquement les Singes la Soif et les Élucubrations) le POIL (Parti Oubliant Involontairement et Largué) …
Autant de pseudos activités permettant de faire tomber des militants dans le piège sectaire. Une secte mais pour quel gourou ? Lisez leur journal Inaction Ouvrière , et vous le saurez !
Y.G. et Edwy Plein-Air