Fait surprenant, alors que le P$ (Parti Social-traitre) et ses 1,8 % du 10 avril semblait au fond de la fosse des Mariannes et ne semblait pas pouvoir y remonter, une enquête IFOP (Institut de Formatage de l’Opinion publique) révèle que le P$ a le 24 avril doublé son score du 10 avril. Comment peut-on doubler son score au deuxième tour alors que l’on est éliminé ? Explications

Si certains mathématiciens se perdent en conjectures en arguant des erreurs d’arrondis ou le bruit de fond capté par le micro-trottoir de la politique du fait de l’absence de cache en mousse pour le protéger des mauvais vents et des postillons covidés, l’explication serait en réalité plus rationnelle.

Nous sommes allé vérifier l’information au bureau centralisateur du ministère de l’intérieur et le doublement du score du PS à 3,6 pourcents est bien réel et constaté parmi les bulletins nuls. Comment expliquer ce regain soudain ? Et quelles conséquences sur la vie politique future ?

Dominique Brillant, politologue l’explique ainsi « la raison est la suivante : les bulletins blancs n’étant pas proposés sur la table, l’électeur indécis se voit obligé de voter nul et de trouver le premier morceau de papier qui lui vient. Dans ce cas il est aisé de prendre le bulletin des candidats éliminés au premier tour. Et pour cette élection, comme peu de gens ont voté P$, c’est le bulletin Hidalgo qui statistiquement restait le plus souvent chez les électeurs de tous bords qui avaient conservé les bulletins » CQFD.

« je voulais voter nul donc j’ai choisi la candidate la plus nulle ».

Un électeur

Nous avons corroboré cet analyse en interrogeant deux électeurs qui n’ont pas choisi de candidat pour le second tour. Le premier nous dit « je voulais voter nul donc j’ai choisi la candidate la plus nulle ». Le second, est un haut responsable mélenchoniste  » écoutez d’habitude j’utilise les autres bulletins comme liste de course et j’ai donc utilisé les bulletins Jadot et Roussel pour faire mes courses pour choisir nos candidats aux législatives donc il me restait que celui du PS à glisser dans l’urne ». Le bulletin Hidalgo n’est donc vu que comme un papier quelconque.

Mais malgré cette évidente et limpide démonstration certains voient en ce score inattendu des conséquences politiques à commencer par les premiers intéressés ; « ce doublement du score montre que notre parti n’est pas mort et que même si c’est nous qui avons créé Macron, même si c’est nous qui avons par notre politique de sociaux-traitres fait monter le FN à ce point,ça prouve que le PS est bien vivant et un jour peut-être dans 108 ans il fera une politique de gauche, et en attendant si Macron aura rétabli l’esclavage nous nous assurerons que toutzétousses auront le droit à l’esclavage, sans aucune discrimination » d’après Sardine Tatin, responsable locale du PS

Ce résultat électoral montre que le diable se cache donc dans les détails mais nous vous laisserons méditer la question suivante : le P$ est-il le diable ou un détail ?

Edwy Plein-air