Alors que l’actualité est accaparée par le duel politique du second tour des présidentielles 2022, et dans une moindre mesure, une épidémie sans malades et un conflit entre un gros producteur de gaz et un gros producteur de céréales très loin à l’est, l’actualité locale est escamotée. Pourtant les chercheurs du département d’hydrobiologie et de géomorphologie des cours d’eaux alertent que le Clain risque de subir une catastrophe écologique majeure dimanche prochain, le jour des élections. La concomitance de ces deux catastrophes le même jour est loin d’être fortuite. Explications via l’analyse des réseaux sociaux..
« C’est catastrophique, lundi matin, y’aura plus aucun poisson qui passera sous le pont Yannick Jadot (NDRL : nouveau nom du Pont Le Nain, voté par la nouvelle municipalité). » s’alerte Jean-Pierre Poisson qui comme son nom l’indique est hydrobiologiste, spécialiste de la faune piscicole d’eau douce. En cause, de nombreux profils sur les réseaux sociaux indiquent leur volonté de pêcher ce jour là. « Nous en avons dénombré 35000 soit 1/3 de la population de Poitiers. » rapporte Elise Dubreuil du département de statistique de l’université. Dominique Brillant, politologue indique « il y a une très forte corrélation entre ces pêcheurs et l’abstention du second tour, la plupart de ces profils sont issus des réseaux mélenchoniste islamo-gauchisto-woke déçus ».

Mais au vu du nombre déjà important d’abstentionnistes au premier tour, comment expliquer que l’absence d’incidence directe lors du dimanche 10 avril. Les spécialistes du poisson sèchent, nous sommes allé à la rencontre d’un abstentionniste: « ben écoutez je suis de nature fainéante, et le jour du premier tour, je me suis contenté de bouffer des chips en regardant des séries sur Netflix, mais là avec le second tour qu’on aura je suis obligé de pêcher. Y’a le poudré qui va nous baisser notre salaire de 600 € à la fin du mandat car quand on aura plus de boulot, on aura plus notre smic et donc on sera payé au RSA pour des semaines de 45 heures, et la blondasse, elle virera tous les étrangers qui font le sale boulot qu’on veut pas faire et y’aura plus personne dans les usines de boite à conserve. Donc faut qu’on mange, donc on pêche y’a pas le choix ». Allusion existe mise à part (car oui même les fachottes ont le droit de pas subir de telles agressions patriarcales) reconnaissons que le raisonnement est compréhensible, mais démenti par Covid Jeffersons, autre abstentionniste, « homme à tout faire qui sait tout faire » comme il se définit lui-même, mais que ses amis appellent plutôt « l’homme qui sait tellement tout faire qu’il sait rien faire », a une solution : « n’importe quoi, de toute façon si on expulse les étrangers, de toute façon Marine elle ne donnera plus de subvention à ces assistés d’intermittents et de cultureux, et ils iront cueillir des fraises, comme moi avec mon papa durant un job d’été y’a 25 ans. Tout salaire mérite travail, famille, patrie ».
L’autre volet de la catastrophe écologique, serait de nature hydraulique, indique que le Clain serait complètement sec au niveau du pont Le Pen (le pont de la rocade à la Folie, rebaptisé ainsi par la municipalité). En cause, 1/3 de la ville population de la ville 35000 aussi, souhaite construire un barrage au niveau de l’ilot Macron (nouveau nom de l’Ilot Tison, en raison de ses bières à 5 € le demi, et la forte concentration de hipsters), coupant ainsi la circulation de l’eau.
« Il faut faire barrage à la haine et bloquer les coulées brune ». Erreur majeure, car toujours via l’observation des réseaux sociaux, une coulée brune d’eaux usées issues du tout à l’égout est bien prévisible et fomentée par le dernier tiers de la population poitevine qui prévoit de saboter la station d’épuration de la folie, mais les castors qui prévoient le barrage n’ont pas compris le sens d’écoulement de l’eau et le barrage se situera en amont et non en aval de la bête immonde, et il est fort à parier que la vague brune déferle sur la ville de Châtellerault située en aval.
Le Clain risque donc de devenir un champ de ruine écologique, mais soyons lucide même sans cette élection la catastrophe semblait inéluctable.
Edwy Plein-air