chronique de La Nouvelle Réduslipe sur Radio Pulsar 95.9 pour le Café de la presse vendredi 26 février 2021
Aujourd’hui nous allons parler de l’impact du COVID sur le monde sportif local. Passons rapidement sur les questions purement économiques. Vous le savez le COVID a été un motif pour distribuer des subventions d’état à de nombreuses activités économiques, et une grande partie du chômage partiel a été détournée pour payer des chaises longues en or massif à des propriétaires lucratifs. Le monde sportif, en particulier local est-il en reste ? La situation est un peu compliquée, il touche des aides certes, mais c’était déjà le cas avant le COVID. Depuis des années l’ancienne municipalité d’Alain Tiroir-claeys attribuait déjà plus de 400 000 € de subventions par an pour la partie professionnelle et à but lucratif du PB 86. Dès lors comment subventionner au titre de la baisse d’activité quelque chose qui ne tournait déjà que par la subvention ?
Nous laissons donc cette question en suspens pour parer d’un autre aspect, la question de l’impact physiologique du Covid sur les sportifs. Rappelez-vous qu’un foyer de contamination local du COVID a été détecté en la rue de la cueille aiguë, la rue en pente reliant montbernage aux couronneries.
Les gens qui montent la rue manifestent un stress respiratoire à l’arrivée, la tête rouge, les jambes flagellantes et un souffle bruyant. Les symptomes sont aggravées pour celles qui la montent en courant ou à vélo.D’après les médecins c’est une forme symptomatique évidente du Sars-Cov 2″. Comment se fait-il alors que les passants contractent la maladie et déclarent des symptômes aussi rapidement ? Et qu’aucune des personnes qui descendent ne soient symptomatiques ?
Jean-François Pas-précis et Jérôme Sale-moment, du comité scientifique ont été consultés à ce sujet. D’après eux c’est un variant poitevin, à période d’incubation très courte, sans gravité, et dont la période de guérison est également courte. Concernant le caractère asymptomatique des personnes qui descendent il apparaît, que les personnes qui montent, eu égard à la topographie des lieux, ne projettent les gouttelettes de salive que sur la route. Celles qui descendent peuvent émettre des gouttelettes de salive sur celles qui montent. CQFD
Nous sommes allé consulter le RICM, régiment d’infanterie marine, dont on se demande ce qu’ils font à Poitiers ; et à part faire du jogging dans la rue toute le journée on se demande à quoi ils servent. Une source indique que l’incubation de ce variant poitevin est très fréquent dans leur rangs après leur séance d’exercice quotidienne.
Dans l’attente d’en savoir plus et par prudence, la mairie de Poitiers, de par la voie de sa si talentueuse maire Léonore Moncovid, prévoit des mesures barrière durcies, notamment une distance barrière de 5 mètres, et une jauge de circulation de joggeurs dans certaines rues. Ainsi que l’obligation d’un test Covid, avant ET après toute activité sportive.
Évidemment les voix complotistes ne se sont pas faite attendre. D’après un riverain : « les médecins racontent n’importe quoi, les poitevins sont essoufflés car ils font de l’effort physique, ou parce que la rue de la cueille aïgue a une pente de 40 % ! ». Espérons cependant que la science et la raison finiront par triompher sur ces théories rappelant les heures sombres de notre histoire. La grande presse, dont nous sommes, sera toujours à l’avant garde de ce combat.
Edwy Plein-air