Le tournoi de « Urban PB » 3 par 3 (NDLR : encore un truc subventionné qui porte un titre en anglais des affaires, illégal selon la loi Toubon sur la langue française de 1994 pourtant votée à l’unanimité) disputé par Madame la Maire et son adjointe samedi dernier a été interrompue par l’entorse à la cheville qu’a subit la nouvelle édile après avoir marqué un but si brillant. D’une blessure très courante, l’opération a pourtant viré au cauchemar à cause d’une lourde erreur du chirurgien. Les jours de la maire ne sont pas heureusement pas menacés, ni sa santé, ni sa vitalité, ni sa jeunesse, ni sa fraicheur, ni… Mais l’opération ratée devrait freiner les ambitions sportives de la nouvelle maire pour quelques mois.

Il est 19h quand Léonore Monplexus est conduite aux urgences avec l’aide de son deuxième adjoint Étienne Lellouche, dont nous avons déjà parlé, qui l’a gentiment amené avec sa nouvelle voiture, une Rolls-Royce ( il a changé de voiture suite au tollé de la révélation du fait qu’il roulait en Porsche auparavant. Par souci d’écologie et pour satisfaire ses alliés communistes il a troqué sa voiture de sport pour une marque plus modeste mais là n’est pas le sujet de cet article).

Une douleur plus grande à la sortie qu’à l’entrée

Vu l’importance de la patiente, la mairesse a été admise en priorité au bloc opératoire du brillant chirurgien Pierre Vieux-Sale, urgentiste bien connu de nos lecteurs. L’utilisation de ce passe-droit légitime pour des élues de cette stature n’a pas manqué de faire réagir les dénigrants-opposants systématique de Opérons Poitiers « José Mujica (président Uruguayen – NDLR), lui, faisait la queue chez le médecin, pourquoi madame la Maire ne ferait pas pareil » d’après Abel Petit-Crade cyber-dénigrant très actif sur les médias sociaux. Comme l’Uruguay est un pays socialiste, son président a forcément un couteau sous les dents et il convient de ne pas prendre ces populistes allégations au sérieux.

Une demi-heure plus tard Madame la Maire sort du bloc opératoire avec une douleur plus grande qu’à l’entrée. Sous l’œil avisé de Lisa Osso-Bucco, qui l’a accompagnée durant ce match, l’entourage de la maire se rend compte que le plâtre n’est pas uniquement sur le pied blessé, mais aussi sur l’autre pied.

« C’est pour ça qu’elle a plus mal qu’avant, le docteur s’est trompé, il a opéré aussi la cheville qui n’était pas foulée » témoigne Bastien Benalla, économiste de la liste, donc féru de mathématiques, donc muni d’un sens de la déduction hors du commun.

« Qu’on me raye de l’ordre des médecins si j’ai mal agi. »

Professeur Pierre Vieux-sale, Chirurgien urgentiste

Que s’est-il passé dans la tête du docteur Pierre Vieux-Sale pour commettre une telle erreur ? Est-ce dû à son soutien passé à la liste concurrente Opérons Poitiers.  » Le serment d’Hippocrate ne permettrait pas un tel acte, même pour son pire ennemi, cela s’apparenterait à de la torture » d’après le consultant « médecine » de notre rédaction.

Le docteur se défend : « Écoutez quand madame la Maire est arrivée, je me suis retrouvé sur la table d’opération avec les deux chevilles hypertrophiées. Alors certes ça me semble bizarre de se fouler deux chevilles en même temps. Mais, dans l’urgence, mon devoir est de soigner et donc je n’ai pas attendu une seule seconde avant d’opérer. Qu’on me raye de l’ordre des médecins si j’ai mal agi. »

Cette erreur médicale sera vite oubliée et pardonnée quand nous entendons la première intéressée depuis sa nouvelle voiture écologique à deux roues mue par les bras « cette erreur chirurgicale est un mal pour un bien. J’ai toujours eu du mal à rentrer dans mes chaussures, ça bloquait toujours au niveau des chevilles, même avant l’accident. Ce sera bientôt de l’histoire ancienne. En attendant plus de basket pendant quelques temps. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot, je compte bien défier Brian Schubert au hockey sur glace handisport’« 

« cette erreur chirurgicale est un mal pour un bien ».

Léonore Monplexus, maire de Poitiers

Une philosophie constructive des aléas et malheurs de la vie : c’est sur ce message d’espoir que nous quittons la première des convalescentes de la ville. C’est à leur détermination que l’on reconnait les hommes et femmes politiques qui marqueront l’Histoire avec un grand H.

Edwy Plein-Air