L’été est une période creuse en journalisme, prompte au traitement des faits d’hiver. Vous n’avez sans doute pas échappé aux derniers rebondissements concernant l’affaire Dupont de Ligonnès dont la presse a fait état ces dernières semaines. Et bien, la Nouvelle Réduslip a mené sa propre enquête et vous dévoile aujourd’hui qu’elle a résolu « l’affaire la plus mystérieuse de ce début de siècle » comme l’appellent nos confrères et consœurs de Society Magazine. Explications.
Beaucoup de pistes ont été évoquées ces derniers mois ou semaines concernant la possible localisation de Xavier Dupont de Ligonnès. Nous n’en ferons pas ici l’inventaire, car nous ne sommes pas habitués à relayer les fausses informations. Nous préférons nous concentrer sur le concret et la certitude.
Notre enquête, début samedi 22 août nous a conduit au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne, établissement à gestion déléguée. Pour celles et ceux qui ne savent pas en quoi consiste un établissement à gestion déléguée, nous vous renvoyons vers la très bonne vidéo qu’ont fait nos confrères de Data Gueule à ce sujet.
Samedi 22 août, nous avons été contacté par un gardien de la prison de Vivonne qui nous a assuré avoir une révélation de première importance à nous faire concernant l’affaire Dupont de Ligonnès. Très curieux d’en apprendre plus, nous lui avons donné rendez-vous ce lundi dans un bar de Poitiers. Patrick Carcéral a souhaité gardé son anonymat, c’est pourquoi nous l’appellerons dans la suite de l’article Robert G. Y.G. a mené pour la NRslip l’entrevue :
Y.G. : « Pouvez vous vous présenter et nous raconter de quoi il en retourne ?«
Robert G. : « Et bien je m’appelle Patrick Carcéral, je suis surveillant de prison, mais j’aimerais être anonymisé dans votre article »
Y.G. : « Nous n’y manqueront pas, continuez »
R.G. : « Cet été j’ai beaucoup lu la presse, et j’ai en particulier lu le Society Magazine sur l’affaire Dupont de Ligonnès. Et plus j’y réfléchissais et plus je me disais : « Mais mince il y a quelque chose qui cloche là dedans ». »
Y.G. : « Que voulez vous dire par là ? »
R.G. : « Et bien, cette histoire m’a fait pensé à un des détenus que nous avons dans la prison. Mais je me disais que ce n’était pas possible, que Dupont de Ligonnès était toujours dehors, et puis comment serait il arrivé dans notre centre pénitentiaire sans que l’on ne sache que c’était lui ?
Mais bon, j’ai pris le temps de bien l’observer et de discuter un peu avec lui et mes doutes ont fini par s’envoler ».
Y.G. : « Qu’est ce qui vous a mis sur la piste ? Qui a fini de vous convaincre ? »
R.G. : « Déjà il a une passion pour les terrasses. J’ai trouvé ça très suspect. Depuis son arrivée, il n’a de cesse de demander à l’administration si nous pouvons organiser un atelier de fabrication de terrasses. Il a donné un cours sur la réalisation d’une terrasse à ses co-détenus. Mais ce qui m’a vraiment mis la puce à l’oreille c’est quand il a donné un cours sur l’utilisation de la chaux vive comme accélérateur de décomposition des cadavres. Là je me suis dit qu’il y avait une drôle de coïncidence. Je me suis donc entretenu avec lui. »
Y.G. : « Qu’en est il ressorti ? »
R.G. : « Et bien, j’en ai appris plus sur lui, il m’a dit qu’il s’appelait Xavier Duviaduc de Ligoté et qu’après avoir habité à Nantes pendant plusieurs années il avait fini par se retrouver incarcéré ici. Il en était assez heureux car son père avait été étudiant à Poitiers. Ces différentes informations m’ont tout de même troublées et c’est ce qui a fini de me convaincre en réalité. J’en sui persuadé, nous avons Xavier Dupont de Ligonnès dans notre prison ! »
Il semble donc, selon toute vraisemblance et en toute hypothèse que Xavier Dupont de Ligonnès est en réalité déjà en prison, sous une autre identité et que c’est la raison pour laquelle personne n’arrive à le retrouver.
Le gardien nous a donné une photo du détenu en question, qui vous permettra d’arrêter votre opinion concernant cette histoire.

Y.G.