L’arrêté du préfet des Bouches-du-Rhône interdisant les signes distinctifs de soutien au PSG a fait des émules. Cet arrêté avait été pris pour éviter la violence des supporters de l’OM à l’égard des footeux parisiens. De source sûre (NDRL : depuis quand la Nouvelle Réduslipe publie des informations de source non sure ?), un arrêté comparable sera pris par la préfète de la Vienne, dans le but de lutter contre les violences faites aux femmes. Ce, suite à l’enlèvement par les services de la mairie de Poitiers d’une affiche féministe.

Le 17/08/2020, une femme s’est faite harceler dans le square du pont Joubert « T’as un joli petit cul » lui a-t-on dit. En réplique à cela, le surlendemain un groupe féministe a affiché «  mon joli petit cul se passe bien de toi », sans aucune détérioration du mur du compteur électrique, puisque cela a été collé sur du papier avec une colle à papier peint biodégradable et hydrosoluble.

L’affichage qui a fait la polémique

Ces « dégradations d’une extrême violence non constructive » selon Robert Gros-Chou (4ème adjoint sur l’ordre protocolaire mais en réalité celui qui détient les cordons de la bourse donc les responsabilités les plus grandes de la nouvelle équipe) ont toutefois inquiété la nouvelle municipalité. Alexandre Aduval, conseillé délégué à l’égalité affirme « Je suis d’accord avec le message, mais l’affichage est une initiative purement individuelle non co-construite avec nous ». La liste citoyenniste respectueuse par principe des institutions n’a pas manqué de consulter la préfète, pour demander la permission d’agir contre ces violences machistes, mais avant tout contre la violence des agressées qui s’exprime via cet affichage sauvage. L’affichage sauvage a été retiré très rapidement par un personnel municipal en sous-effectif en cette période estivale, mais la préfète Mme Cassoulet de Castelnaudary compte aller plus loin.

C’est ainsi que notre source nous informe qu’un arrêté préfectoral est en cours de rédaction. « Il s’agirait simplement, faute de pouvoir enfermer les bourreaux en prison après un flagrant délit, de renverser la logique, et d’enfermer les potentielles victimes, pour ne pas susciter la prédation des bourreaux. Exactement comme à Marseille avec le PSG. »

Lutter contre la société carcérale 

Le collectif antiraciste DNSI (Désolé Nous Sommes Indignés) craint que ce type d’arrêté crée un précédent « c’est un enfer pavé de bonnes intention, demain il sera peut-être demandé aux noirs, aux arabes, aux chinois, aux roms, aux juifs, aux japonais, aux vietnamiens, aux philippins, aux polynésiens…. de ne pas sortir au nom de la lutte contre la négrophobie, l’arabophobie, la sinophobie, la romophobie, l’antisémitisme, la nipponphobie, la phobobobobie….. de peur qu’ils se fassent agresser par des racistes ? C’est le monde à l’envers ! ».

Ce à quoi Alexandre Aduval répond : « on voit bien là la rhétorique complotiste des extrêmes ».

Le futur arrêté de la préfète recueille un avis aussi favorable des autres adjoints.

« Le fait d’enfermer les agressés plutôt que les agresseurs est une manière de lutter contre la société carcérale » d’après Gorafi Brûle-les-Gens, adjointe aux solidarités, et membre du PCF (Pour Cloîtrer les Femmes).

« Tout ce qu’on fait c’est pour rendre la ville plus accueillante »

Deux-mille Gatel, 6ème adjoint

« comme il est trop compliqué de verbaliser l’auteur du harcèlement, et que nous fermons les écoles nous n’avons aucun moyen d’éduquer les garçons, il paraît plus simple et plus prudent d’enfermer les filles pour lutter contre les violences machistes » selon Hélène Poirier ajointe à l’éducation.

Les opposants sans sièges de la liste vaincue Oblong 2020 le disent par la voix de ses colistiers d’origine iranienne « à partir de maintenant, nos femmes seront plus libres en Iran » d’après Bobard Sahabi, polémiste virulent de la liste « non constructive ». « Tout ce qu’on fait c’est pour rendre la ville plus accueillante » lui répond Deux-Mille Gatel 6ème adjoint.

Nos lectrices apprécieront sûrement et auront tout le temps de méditer ces différentes paroles maintenant qu’elles sont assignées à résidence.

Edwy Plein-air