La Nouvelle Réduslipe fait du journalisme de terrain et est prêt à en payer le prix, quelque soit ce prix. Nous avons une éthique, et nous ne sommes pas des copistes des dépêches de l’Agence France Pêche. Nous nous sommes déplacés sur la manif de ce samedi contre les violences policières. La manif a largement dérivé, malgré l’ambiance bon enfant, mais pas dans le sens où on l’entend. Explications, par notre envoyé spécial Edwy Plein-Air.

La Nouvelle Réduslipe a été ces derniers jours au centre de la guerre Poitiers Sarko-lectif contre Houblon 2020, mais ce n’était pas le cas aujourd’hui. Les second ont refusé de s’y rendre, car les premiers les avaient invités à cette manifestation où pourtant ils et elles n’étaient pas.

Les manifestants étaient 20 selon la police nationale, milice du capital, et 500 000 selon le NPA (Nouveau Parti Arithmétique), mais le chiffre réel importe peu face à la détermination des manifestantes et manifestant à faire bouger les lignes politiques d’un état policé, policier et polisson.

(c) Wikipedia, pas touche !

Jusitce pour Adamo

Partant d’une manifestation contre la violence policière, la liesse collective a transformé la manifestation en un grand hommage à la musique populaire du XXème siècle. Si la génération soixante-huitarde, attachée à la chanson française a scandé “justice pour Adamo” en brandissant des banderoles qui regrettaient la mort de Pink Floyd. Les trentenaires, davantages portés sur le Rap, ont rappelé la mémoire de DJ Cédric Shuba-Ka, ou de MC Zineb Redman. Malgré ces conflits de générations (pas de “Point S”, cette fois ci) , et malgré les tensions qui ont pu s’exprimer lors du passage devant le commissariat, il est un slogan qui a pu rassembler tout le monde, dans un grand moment de concorde “tout le monde, tout le monde, déteste le dernier album de The Police”.

Edwy Plein-air